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Les réseaux et les techniques de recherche d’emploi
- juillet 10, 2025
- Publié par : Dominique CLAVIER
- Catégorie : Newsletters
Le monde virtuel est aujourd’hui un incontournable de la vie professionnelle. Du cadre supérieur qui se fait chasser sur LinkedIn à l’entreprise qui trouve, enfin, ses 12 ouvriers spécialisés…
Il est aussi possible de faire un bilan annoncé comme ludique, de laisser l’IA créer son CV idéal, de s’installer le matin devant son écran et d’envoyer en seulement quelques clics, 50 de ces merveilleux CV aux offres d’emploi choisies pour nous.
20%, environ, des personnes en recherche d’emploi n’utilisent pas Internet. Pas d’accès, ne savent pas utiliser ou sont réfractaires. 98 % des 80% restant, familiers des réseaux, les utilisent lors de leur recherche d’emploi. Et, selon les sondages, entre 30 et 40% trouvent ainsi leur nouveau job.
Sommes-nous devant la solution miracle ? Le « plus jamais seul » face à la recherche de solutions professionnelles ?
Non ! Nous sommes devant une Technique de Recherche d’Emploi comme une autre qui, bien maitrisée et incluant les réseaux de contacts, donne des idées, des résultats, des opportunités, des ouvertures… et parfois, un job.
La technique sera efficace si tout le travail préalable de réflexion a été mené à bien… ce n’est toujours pas la solution « clé en main » que beaucoup attendent.
Plus jamais seul ? Il y a suffisamment de débats sur ce fait de société « réseaux sociaux » et nos (soyons modestes) « 4500 amis » que l’on n’a jamais rencontrés, pour que nous ne reprenions pas le thème ici.
Études après études, une constante s’impose. Bien que le regard sur le travail évolue, les marqueurs sont toujours présents et n’ont que très peu bougé. Les résultats au questionnaire Diagnostic Employabilité le confirme. On retrouve les mêmes blessures narcissiques, les mêmes traumatismes. Après quelques semaines de recherche – « j’ai bien avancé aujourd’hui j’ai envoyé 15/20/50 CV… » – collés aux écrans à la recherche d’amis plusieurs heures par jour, connectés au monde virtuel et déconnectés du réel, nous voyons apparaitre chez les personnes à la recherche d’un nouvel emploi, les mêmes phases dépressives qu’il y a 20 ans. Les mêmes épisodes de culpabilité et les mêmes demandes exprimées, lorsque l’on se terrait chez soi pour ne plus affronter le monde plutôt que de se déconnecter du réel devant nos écrans. Il est préférable, aujourd’hui comme hier, d’identifier et de traiter les risques d’enlisement avant de tenter de nouvelles rencontres.